Dans le cadre de cet événement prestigieux, qui se déroule cette année du 9 au 14 mars 2024, la Maison met en lumière sept pièces : cinq de sa collection Héritage et deux créations contemporaines. Entre tradition et modernité, elles incarnent l’histoire de la Maison, son esprit d’inventivité et les sources d’inspiration qui lui sont chères.

La collection Héritage rassemble plus de cent pièces anciennes de Joaillerie et de Haute Joaillerie, bijoux et objets précieux, réalisés par Van Cleef & Arpels entre les années 1920 et 1990. Deux clips Feuille des années 1940 et trois créations des années 1960 seront présentés à cette nouvelle édition de TEFAF Maastricht. Pour découvrir la collection Héritage, suivez ce lien.

Le monde végétal constitue pour la Maison une source d’inspiration infinie, comme en témoignent ces deux clips Feuille, rendant hommage à la vitalité de la nature et à la spontanéité de son expression.

Le premier, aux lignes épurées, créé en 1943, est constitué d'une surface en or poli miroir constellée de diamants en serti étoilé, semblables à ceux qui ornent, depuis les années 1930, les emblématiques bracelets Ludo de Van Cleef & Arpels.

Le clip Feuille de 1947 présente quant à lui, en guise de nervure centrale, une courbe élancée soulignée par des rubis taille baguette dont l’intense teinte pourpre est attisée par un liseré d’or jaune. Cette pièce, pavée d’une multitude de diamants de dimensions variées, fait écho à l'esthétique naturaliste de la fin du XIXe siècle, caractéristique des créations de Van Cleef & Arpels d’après‑guerre.

Au même titre que le collier Zip ou la montre Cadenas®, la Minaudière s’inscrit parmi les grandes signatures de la Maison. C’est en 1933, tandis qu’il observe une cliente américaine ranger son nécessaire dans une boîte en métal, que Charles Arpels a l’idée de cet écrin sophistiqué.

Dotée d’un miroir et d’ingénieux compartiments, cette Minaudière de 1961 permettait à sa propriétaire d’emporter rouge à lèvres, cartes de visite et étui à cigarettes lors de soirées. L'univers de la couture, cher à la Maison, se reflète dans cette pièce en prêtant à l’or une délicate texture tissée. Le fermoir serti d’une rangée de diamants gradués apporte une ultime note de sophistication à cet objet.

La quatrième pièce présentée est une paire de boucles d’oreilles mettant à l’honneur d’importants saphirs d'un bleu profond, sublimés par la taille rose. Cette dernière est l’une des plus anciennes techniques de facettage apparue au XVIe siècle, qui offre un éclat particulièrement subtil et envoûtant. Les saphirs se mêlent dans cette paire aux rubis, émeraudes poire et diamants. Associées à l’or jaune, ces chatoyantes cascades de pierres se balancent au gré des mouvements et sont, dans les années 1960, mises en valeur par les coiffures courtes en vogue, dites « pixie ». Ces éléments sont toutefois détachables en fonction des envies et des occasions pour ne porter que les motifs floraux principaux, selon la longue tradition des bijoux transformables de la Maison.

Enfin, un bracelet de 1968 sur lequel la turquoise domine à travers quinze cabochons bleu azur, côtoyant huit améthystes d'un violet intense ravivé par l'éclat de vingt-sept diamants. De cette joyeuse association de pierres fines, ornementales et précieuses, résulte une gracieuse palette mise en valeur par une délicate structure ajourée et articulée en or jaune torsadé. Tout en rondeur, ce bracelet aux riches effets de textures est caractéristique de la joaillerie des années 1970 : son esthétique lui offre un porté multiple, en journée et le soir.

Van Cleef & Arpels révèle également deux pièces uniques de Haute Joaillerie, parfaitement représentatives de son répertoire : une bague Entre les Doigts figurant un délicat papillon multicolore et un clip ballerine d’inspiration couture. Ces créations soulignent l’importance, dans l’imaginaire de la Maison, de la nature comme de la danse, deux univers qui n’ont de cesse d’insuffler grâce et légèreté aux matières les plus précieuses.