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Le collier de la princesse Salimah Aga Khan, précieuses métamorphoses
Créé en 1971, ce collier d’inspiration indienne a fait partie de la collection de la bégum Salimah Aga Khan. Née en Inde en 1940, durant les derniers jours de l’Empire britannique, Sarah Croker Poole de son vrai nom, d’une grande beauté et considérée comme une icône de mode, épouse Son Altesse le prince Karim Aga Khan en 1969.
Collier d'inspiration indienne, 1971, transformable en deux bracelets, Collection Van Cleef & Arpels, Patrick Gries © Van Cleef & Arpels SA
Clip-pendentif détachable, ancienne collection de la begum Salimah Aga Khan, Collection Van Cleef & Arpels, Patrick Gries © Van Cleef & Arpels SA
Montée sur une structure en or jaune, cette pièce peut être portée en collier ou séparée en deux bracelets et un clip en pendentif. Un ingénieux savoir-faire permet au propriétaire de désarticuler ces parties en les faisant glisser sur des rails d'or, donnant lieu à une remarquable métamorphose.
Cette pièce est sertie d'émeraudes sculptées qui font écho à une tradition indienne. Elles sont rehaussées par des diamants taille brillant. Cette imposante création compte 745 diamants totalisant 52 carats et de 44 émeraudes pesant 478 carats.
La forme godronnée des émeraudes, encerclées d'une simple ou double rangée de diamants, laisse apparaître des fleurs stylisées qui se déploient comme de volumineuses perles autour du cou, chacune alternant avec une double rangée de corolles d'émeraudes. En hommage au devant-de-corsage européen du XVIIIe siècle et au motif des bijoux à pompon des années 1920, le pendentif central est agrémenté de deux perles et d’une briolette d’émeraudes, retenues par des clochettes de diamants.
Ce collier faisait partie de l'ancienne collection de Son Altesse la Bégum Salimah Aga Khan, née Sally Croker-Poole en Inde en 1940, durant les derniers jours du Raj britannique. Elle fut mannequin avant d’épouser Sa Majesté le Prince Karim Aga Khan en 1969. Ils vécurent en France, passèrent leurs étés en Sardaigne et leurs hivers à Saint Moritz, entourés de la haute société européenne de l’époque.
Son Altesse Begun Salimah n’était pas seulement une mondaine de premier plan à son époque, elle avait également un œil avisé et une passion pour l'art et la joaillerie. Tout au long de sa vie, elle amassa une collection exquise de bijoux : chaque pièce est unique et extraordinaire, sertie d’imposantes pierres précieuses.
Cette création témoigne de la quête de la Maison pour des pierres atypiques et de son goût pour l’art de la glyptique.